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Digital Le numérique : un tigre dans le moteur de l’économie camerounaise
soit près de 2,4% de la population active du
Cameroun (emplois générés par les opérateurs
télécoms, activités numériques dans les secteurs
utilisant des biens et services numériques). Le
nombre d’emplois directs propres au secteur
des télécommunications est quant à lui passé
de 3 814 à 6 793 entre 2010 et 2015, soit un
accroissement de plus de 78%. En 2019, il
s’établissait à 6 815, en légère progression de
0,3% comparé à 2015 en raison notamment
des nombreux transferts d’emplois entre les
télécommunications et la sphère numérique
considérée dans son ensemble, induits par
les débouchés créés avec l’intensification du
déploiement des réseaux large bande.
Le potentiel d’emplois indirects pouvant être
générés par l’écosystème numérique devrait
connaître une progression exponentielle
du fait de l’apparition de nouveaux métiers
(développeurs d’applications, Web Designers,
Web Marketing, hébergeurs web, big data
analystes, etc.) et de leur induction sur le
marché du travail en termes de formation, de
qualification et de profil des entrepreneurs.
Impact sur la fiscalité publique
Le secteur des télécommunications a dégagé
en 2010 un chiffre d’affaires de 405 milliards
de FCFA. En 2019, ce chiffre était estimé à plus
de 600 milliards de FCFA, soit une évolution
de l’ordre de 48,26%. En dépit de la tendance
mondiale qui était à la stagnation des revenus
des opérateurs des réseaux de communications
électroniques entre 2010 et 2020, le secteur
camerounais des télécommunications a
globalement continué à créer de la richesse,
s’appuyant, entre autres, sur les opportunités
des politiques publiques et l’apparition des
innovations favorables au développement de
l’économie numérique.
Il se dégage sur le plan fiscal que la contribution 2015 and 93.39% in 2019.
cumulée du secteur des communications
électroniques aux recettes de l’Etat, entre 2016
et 2018 s’élève à 334,11 milliards de FCFA. Ces
recettes représentaient 7% des recettes fiscales
totales générées au cours de l’année 2016. Elles
ont légèrement diminué au cours de l’année
2017 pour se situer à 6,17% des recettes
fiscales. En 2018, leur poids représentait 5,7%
de l’ensemble des recettes fiscales générées.
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Février 2021
communications network operators stagnated
during the 2010-2020 decade, the Cameroonian
telecommunications sector as a whole continued
to create wealth, buoyed, among other things,
by the opportunities provided by public policies
and the emergence of innovations conducive to
the development of the digital economy.
Regarding taxation, the cumulative contribution
of the electronic communications sector to
public revenue between 2016 and 2018
amounted to 334.11 billion CFA francs. This
amount represented 7% of the total tax revenue
generated in 2016. It dropped slightly to 6.17%
of tax revenue in 2017. In 2018, it accounted for
5.7% of the total tax revenue generated.
Investments Made
The cumulative amount of investments made by
electronic communications operators between
2010 and 2014 was 815 billion CFA francs. This
amount increased to 55% during the 2015-2019
period when the cumulative investments in the
sector stood at 1 267 billion CFA francs driven
by the need to rapidly make the investments
required for the development of broadband
technology. Specifically, the investments made
by telecommunications operators reached
their peak in 2016 (400 billion CFA francs),
contributing 13.84% to national investments
(GFCF).
Telephone Subscriber Base
Telephone services had about 8.7 million
active subscribers in 2010, 18.4 million in 2015
and 22.8 million in 2019. Thus, the number of
people benefiting from the services offered by
the concessionary electronic communications
operators continued to increase significantly
from 2010 to 2019. The phone penetration rate
therefore rose from 43% in 2010 to 83.37% in
Telephone Subscriber
Base Trends
It should be noted that the increase in the number
of telephone subscribers is directly correlated
to changes in electronic communication rates
(voice and SMS) which, due to their gradual
reduction, accelerated with the advent of 3G/4G,
thus increasing the number of subscribers.