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Digital Le numérique : un tigre dans le moteur de l’économie camerounaise
de chiffre d’affaires, la part du secteur des TIC
dans le PIB se situait autour de 7 % en 2016
alors qu’il ne représentait que 3,8% du PIB de
ce pays en 2012.
Partant de ce constat, le Président de la
République, Son Excellence Paul BIYA, dans
son message à la nation, le 31 décembre 2015,
délivre un propos fondateur sur la révolution
numérique : « Il nous faut rattraper au plus
vite notre retard dans le développement de
l’économie numérique. Celle-ci est un véritable
accélérateur de croissance, en plus d’être
une véritable niche d’emplois nouveaux pour
notre jeunesse. Nous devons pouvoir en tirer
avantage pleinement. Le Gouvernement, dans
son organisation, accordera à ce secteur toute
l’attention méritée ». Le ton était ainsi donné.
Contribution du secteur
des télécommunications
à l’économie nationale
L’économie numérique tire son importance de
la très forte consommation en équipements
numériques (smartphones, ordinateurs, objets
connectés, etc.), en services numériques
(communication, information, divertissement,
etc.), du niveau des investissements effectués
chaque année en infrastructures numériques,
des emplois créés par ses activités et des
transactions générées (transactions financières,
big data, réseaux sociaux, etc.) et des revenus
dégagés par les activités numériques.
Grâce à la réalisation de nouvelles infrastructures to improve significantly in the long term.
de télécommunications sous l’impulsion du
Chef de l’Etat, la compétitivité du secteur a
connu une amélioration spectaculaire qui se
reflète dans l’évolution du chiffre d’affaires, du
nombre de lignes téléphoniques, des tarifs,
de la multiplicité des offres de services innovants technologies contribute to the development
et de la création d’emplois. L’incidence
macroéconomique du numérique devient dès
lors très importante. En 2019, la contribution du
seul secteur des télécommunications, moteur
de l’économie numérique, au PIB du Cameroun
est estimée à 2,64%, un niveau susceptible de
s’améliorer significativement à terme.
L’impactdunumériquesurlesactivitésinformelles
constitue un atout important dans la lutte contre
la pauvreté et l’accélération de l’expansion
économique. Il est aujourd’hui évident que
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Février 2021
following fundamental statement regarding
the digital revolution: “We must rapidly bridge
the digital economy development gap. This is a
genuine growth driver as well as a niche for new
jobs for our youth. We should make the most of
it. In its organization, the Government will give
this sector all the attention it deserves”. The tone
was thus set.
Contribution of the Telecommunications
Sector to the National Economy
The digital economy is important in view of the
very high consumption of digital equipment
(smartphones, computers, connected devices,
etc.), digital services (communication,
information, entertainment, etc.), the level of
investments made in digital infrastructure each
year, the jobs created by its activities and the
transactions generated (financial transactions,
big data, social networks, etc.) and the income
generated by digital activities.
The construction of new telecommunications
infrastructure under the impetus of the Head
of State has significantly improved sector
competitiveness which is reflected in the
increase in turnover, the number of telephone
lines, rates, the multiplicity of innovative services
provided and jobs created. The macroeconomic
impact of digital technologies is therefore
becoming very important. In 2019, the
telecommunications sector, which is the driving
force of the digital economy, contributed about
2.64% to Cameroon’s GDP. This level is expected
The impact of digital technologies on informal
sector activities contributes significantly
to combating poverty and accelerating
economic growth. It is now obvious that digital
of activities in the tertiary sector which is the
engine of the national economy.
Jobs Created
According to estimates made based on data
collected from the Telecommunications
Regulatory Agency (ART), in 2019, digital
technologies directly or indirectly employed
about 250 000 people, or nearly 2.4% of
Cameroon’s workforce (jobs generated by
telecom operators and digital activities in sectors